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Cahier de Texte Electronique BTS 1&2

Cahier de Texte Electronique BTS 1&2
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10 mai 2010

Sujet d'examen - Session 2010

EPREUVE CULTURE GENERALE & EXPRESSION

BTS SESSION 2010

 

PREMIERE PARTIE : SYNTHESE (40 points).

       Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants.

 

DEUXIEME PARTIE : ECRITURE PERSONNELLE (20 points).

       Préserver entre les générations une culture commune vous semble-t-il important ?
       Vous répondrez à cette question d'une façon argumentée en vous appuyant sur les documents du corpus, vos lectures de l'année et vos connaissances personnelles.

****************************

 DOCUMENT 1. 

  [Dans la pièce de théâtre Ciels, le père Charlie Eliot Johns communique à distance avec son fils resté au Québec. L'adolescent doit effectuer un travail — à partir d'œuvres d'art — dont le thème est la beauté.]

CHARLIE ELIOT JOHNS. Bon. O.K. Ecoute ! Je n'ai pas envie de te parler de l'école, je ne veux même pas te parler de la nécessité de faire le devoir, O.K. ? Fais comme tu veux. Mais il y a peut-être une autre manière de voir la chose. Ecoute-moi : on te donne l'opportunité d'aller dans un musée pour regarder des œuvres d'art. Ne vois pas ça comme une obligation, O.K. ? Mais comme une occasion. Essaye de faire cet effort. Pas pour le devoir, non, tu as raison, le devoir n'a aucune importance, mais pour toi ! Il faut bien que tu te fasses une idée sur l'art et la beauté ! Comment tu veux grandir sinon ? Comment tu veux faire pour savoir qui tu es et d'où tu viens si tu ne (intéresses pas à ce qui a existé avant toi ? Tu vas voir des couleurs qui nous viennent du Moyen Age : un jaune, un rouge ! Tu vas être devant des bleus qui ont été posés sur la toile avant la fondation de Québec et qui ont gardé le même éclat ! Tu verras des verts qui étaient là bien longtemps avant ta naissance et qui vont continuer à être là bien longtemps après ta mort ! C'est une chance ! Ne passe pas à côté ! Ça te fera voyager, Victor, et peut-être ressentir des sensations nouvelles ! Tu n'es pas obligé d'y rester huit heures ! Tu fais le tour, tu vas boire un café puis tu retournes voir les tableaux qui te sont restés en tête ! C'est tout ! Quand je reviendrai, on y retournera et on les regardera ensemble ! Qu'est-ce que tu en penses ?

VICTOR ELIOT JOHNS. O. K.

CHARLIE ELIOT JOHNS. Le pire qui puisse arriver, c'est que tu t'ennuies, c'est tout. 

VICTOR ELIOT JOHNS. O. K. !

CHARLIE ELIOT JOHNS. Bon. Et ce que je te propose, c'est que ce devoir, on le fasse ensemble ; le diaporama, on le construit ensemble, on fait le montage des images ensemble, on discute ensemble sur la beauté, je t'aide à clarifier tes idées !

VICTOR ELIOT JOHNS. Comment ça ?

CHARLIE ELIOT JOHNS. Tu vas au musée, tu prends les photos des œuvres qui te plaisent, tu me les envoies par mail, on les regarde ensemble, je te propose un montage, je te pose des questions, on se fait des séances de travail et tout ça...

VICTOR ELIOT JOHNS. Ah O.K.

CHARLIE ELIOT JOHNS. Ça te plaît ? Moi, je t'avoue, ça me ferait extrêmement plaisir ! C'est vrai, on ne fait jamais rien ensemble...

VICTOR ELIOT JOHNS. O. K. Je vais le faire !

CHARLIE ELIOT JOHNS. Bon ! Ce qui serait vraiment bien, c'est que l'on puisse avoir les photos le plus rapidement possible, pour qu'on puisse avoir du temps... qu'est-ce que tu en penses ?

VICTOR ELIOT JOHNS. Oui, oui, je te... je vais y aller !

CHARLIE ELIOT JOHNS. Et ne prends que les œuvres qui t'auront réellement plu ! C'est ton regard, ta manière de voir qui comptent. Tu me le promets ?

VICTOR ELIOT JOHNS. Oui, oui, je te... je te le promets !

W. Mouawad, Ciels (2009).

 DOCUMENT 2.
 
Vieux et jeunes 

 Le cycle de la vie ne s’arrête pas de tourner. Le simple jeu du renouvellement des générations fait qu’on ne peut baisser la garde. On n’en a jamais fini avec la transmission du code culturel. Il faut le reprogrammer en permanence. Mais surtout, il faut programmer les nouveaux arrivants. C’est affaire de patience et donc de réussite. Pas sûr que les bleus (1) adhèrent aux valeurs qu’on s’évertue à leur inculquer. Leurs pères auront beau leur dire que leur expérience leur a appris à ne pas retomber dans les mêmes errements, ils voudront le vérifier par eux-mêmes. Ils auront l’insolence de n’accepter l’héritage que sous bénéfice d’inventaire (2). La rupture sera consommée avec le désir de fonder une contre-culture qui ne tardera pas à devenir, avec le temps, la culture de référence. L’histoire est toujours « à suivre », ouverte sur l’inconnu et le surprenant : « Le progrès est loin d’avoir toujours suivi une ligne droite ; l’histoire a connu des générations ayant, par un mouvement rétrograde, renoncé aux conquêtes des générations antérieures », comme l’énonce S. Freud.
  Quelles sont les raisons qui conduisent les jeunes générations à ne pas suivre le chemin tracé par leurs prédécesseurs ?

 La rapidité des changements est telle que les vingt-cinq à trente-cinq années séparant parents et enfants creusent un fossé entre eux. Ils vivent sur des planètes différentes. Les parents ne sont plus dans le coup : ils sont obsolètes. Les jeunes n’ont rien à apprendre d’eux ; les fils ne prennent plus guère la suite de leurs pères, et si jamais ils le font, ils auront une pratique bien différente de celle de leurs géniteurs. L’influence des aînés est rejetée au profit de ses propres expériences faites avec ses comparses : les pairs remplacent les pères. Aussi les nouvelles générations n’auront plus de raison de se rebeller puisqu’elles se seront forgées elles-mêmes leurs valeurs. Et ce d’autant plus que leurs parents auront eu la prudence de ne leur transmettre que le principe d’autodétermination et non pas un contenu dont ils savaient qu’il serait bien précaire. Le grand écart ne cesse de se creuser. Les vieux sont de plus en plus débranchés, vivent dans leurs souvenirs et lisent des livres d’histoire ; les jeunes sont impatients de grandir, s’impatientent et plongent dans la science-fiction ! Ils ont retenu le discours des experts leur annonçant qu’ils devaient se préparer à faire trois métiers différents au cours de leur vie professionnelle – c’est le tempo qui change, finissant par briser les engagements à vie (travail, mariage…). S’imposent alors des séquences de vie, et ce qui ne tient même plus la distance d’une vie, comment imaginer le transmettre à la génération suivante ? Comment imaginer que l’on fera toute sa carrière, une bonne quarantaine d’années, dans la même entreprise ? Comment imaginer que l’on demeurera fidèle à son compagnon de route, alors que l’espérance de vie ne devrait pas rendre exceptionnelle la célébration des noces de chêne (quatre-vingts ans de vie commune) ?

 La volonté de suivre son propre chemin et de se faire sa religion, notamment au milieu de ses pairs ; les jeunes ayant l’orgueil de croire qu’ils peuvent tout inventer autrement. « Les fils répètent les crimes de leurs pères précisément parce qu’ils se croient moralement supérieurs », dit René Girard (3). Les nouvelles générations corrigeront quelque peu le tir pour éviter l’implosion et feront d’“ensemble” et de “concrètement” leurs mots de référence.

 Le doute qui s’empare des parents se jugeant inaptes à transmettre quoi que ce soit. Ce fut particulièrement le cas de la génération krach, qui a eu 20 ans au milieu des années trente. Les enfants de Verdun ont connu la débâcle de juin 1940, Le chagrin et la pitié (4), la collaboration et la résistance dans la France de Vichy. Ils ont obéi à leurs parents et plus tard à leurs enfants ; timides, ils ne veulent surtout pas être à charge, continuent à épargner et souscrivent des conventions obsèques pour payer le dernier service qui leur sera rendu !

 Une opposition parfois frontale entre parents et enfants : formés dans des contextes fort différents, ils ont connu des scénarios opposés. Il est question de responsabilité dans des guerres, ce moyen cynique qu’utilisent les vieux pour envoyer prématurément les jeunes au “casse-pipe”, et de la gestion du chômage des jeunes.

1. Nouvelles recrues, notamment dans l'armée; ici, les jeunes qui ne sont pas formés.
2. Les jeunes n'acceptent qu'un héritage sans dette(s).
3. Philosophe et essayiste français contemporain.
4. Titre d'un film de M. Ophüls dont le propos est explicité dans la suite de la phrase : collaboration et résistance sous l'Occupation.

Bernard Préel, Générations : la drôle de guerre in «De génération à génération » (Informations sociales n° 134, juin 2006).

 

 DOCUMENT 3.

 « L'humanité est faite de plus de morts que de vivants » (1) : au sens où les morts sont plus nombreux que les vivants, bien sûr ; mais surtout parce que sans cette mémoire de l'humanité qu'est la culture, l'individu ne serait que biologique, l'individu ne serait qu'une abstraction. C'est l'Humanité qui est bien réelle, seule réelle à travers ces humanités. C'est pourquoi Auguste Comte (2) propose une « religion de l'Humanité », ce qui est souvent mal compris. Il veut dire là que notre humanité est reliée à cette grande collectivité humaine, seule à être immortelle, alors que les individus, les générations ne font que passer et meurent. L'héritage est loin d'être un esclavage comme l'instinct puisque l'on peut remanier, trafiquer même, prolonger, critiquer, enrichir ce legs. Ce que nous suggère cet héritage, c'est que l'humanité est le plus vivant des êtres connus, et en ce sens, malheureux l'inculte : il se prive de la grande compagnie des morts qui éclaire et enchante le monde des vivants. Comme le fait comprendre Oscar Wilde (3) pour qui, sans la peinture de Turner (4) , nous resterions insensibles à la beauté des brouillards Osés de la Tamise : « Là où l'homme cultivé saisit un effet, l'homme sans culture attrape un rhume. » Il y a peut-être pire, alors, que l'amnésie : c'est l'inculture, c'est le fait de se croire ou de se vouloir orphelin... « Tel père, tel fils », alors ? On n'ose le soutenir, de peur d'être « mélo »5 ou fataliste. Mais tout de même, voilà quarante ans que la sociologie a avancé l'idée de capitaux symboliques, qu'elle démontre que nos héritages ne sont pas seulement économiques et matériels, mais aussi sociaux. De ce point de vue, nous sommes pris dans un véritable conflit d'héritage : d'un côté le grand héritage des humanités, celui qu'idolâtre Auguste Comte ; de l'autre côté, l'hérédité de nos appartenances sociales qui bloquent et interdisent l'accès à l'héritage culturel.

1. Citation d'Auguste Comte.
2. Philosophe français (1798 — 1857).
3. Écrivain et auteur dramatique anglais d'origine irlandaise (1856-1900).
4. Peintre, aquarelliste, dessinateur anglais (1775-1861).
5. « Mélo » : abréviation de l'adjectif « mélodramatique », synonyme de sentimental et niais.

E. Gruillot, Petites chroniques de la vie comme elle va (2002).

 

DOCUMENT 4.

 Dessin de Plantu (Le Monde (12 novembre 1999).

Allusion à deux phénomènes de l'année 1999 : la crainte du bogue de l'an 2000 (dysfonctionnement possible des systèmes informatiques au moment de l'entrée en service de la datation 2000) et l'éclipse solaire importante d'août 1999.  

 

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10 mai 2010

La casquette de Charles Bovary

1 mai 2010

Rire : Pour quoi faire?

 

Thème n° 2 : Rire : pour quoi faire ?

 

Problématique

Rien ne semble plus spontané que le rire : on éclate de rire, on rit aux larmes, on en rit encore, on rit pour un rien. N'y-a-t-il dans le rire rien de sérieux, rien de sensé, aucune intention ?

 « Rire, boire et chanter ! » : on rit pour se distraire, on détend ses muscles et ses zygomatiques. L'image du rieur est celle d'un bon vivant qui sait conjuguer les plaisirs du corps et ceux de l'esprit.

« Plus on est de fous, plus on rit ! » : on rit douze fois moins seul qu'en présence d'autres personnes, signe que le rire a une fonction sociale. On rit pour communiquer, pour échanger, on invente des blagues et des mots d'esprit dans une connivence joyeuse, on fait rire pour séduire. Dérider autrui est une façon d'humaniser les rapports inter-personnels.

 « C'est vraiment pour rire ? » : du rire collectif au rire d'exclusion, il n'y a qu'un pas. Le rire est souvent un rire contre autrui. Un groupe trouve volontiers sa cohésion dans l'exclusion railleuse et aime à désigner un bouc émissaire qui essuiera ses plaisanteries.

« Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir ! » : la comédie et les humoristes nous offrent un reflet de nous-mêmes, de nos petits travers, et nous aident à porter un autre regard sur nous-mêmes. Castigat ridendo mores, disent les anciens.

 « Battez-moi plutôt, et me laissez rire tout mon soûl ! » (Molière, Le Bourgeois gentilhomme) : rire offre un refuge salutaire à l'individu qui un jour a besoin de mettre une barrière entre le monde et lui. Rire manifeste une force de subversion qui s'oppose à un pouvoir abusif qui veut tout contrôler

 Manifestation de sagesse individuelle et collective, rire ne permet-il pas en définitive de se construire ? Savoir rire de soi, accepter qu'on rie de soi, ne serait-ce pas autant de promesses d'une vie sociale apaisée ?

 

Indications bibliographiques 

Ces indications ne constituent en aucun cas un programme de lectures. Elles proposent des pistes et des suggestions pour permettre à chaque enseignant de s'orienter dans la réflexion sur le thème et d'élaborer son projet pédagogique.

  

 

Littérature 

Aristophane, Lysistrata. (exemple de texte : http://www.musagora.education.fr/amazones/textes/textes_fran/aristophan_f.pdf) 

Coluche, Et vous trouvez ça drôle ?

Pierre Dac, Dico franco-loufoque.

Pierre Desproges, Le Petit Reporter, Le Tribunal des flagrants délires.

Feydeau, La Dame de chez Maxim.

Flaubert, Madame Bovary ( première partie, chapitre 1, les élèves et la casquette de Charles Bovary).

Hugo, L'Homme qui rit (livre II, chapitre 2 ; livre VIII, chapitre 7 ; livre IX, chapitre 2).

Hugo, Notre-Dame de Paris (livre I, chapitre 5).

Jarry, Ubu Roi.

Molière, Le Malade imaginaire, Le Bourgeois gentilhomme.

Rabelais, Gargantua.

Voltaire, Dictionnaire philosophique, article Foi, section III.

Zola, Nana ( chapitre 1).

 

Essais 

Héliane Bernard, Alexandre Faure, C'est quoi le rire ? (2009).

Raymond Devos, Matière à rire (2006).

Sigmund Freud, Le Mot d'esprit et sa relation avec l'inconscient (1905).

Aymar du Chatenet, Caroline Guillot, René Goscinny, Faire rire, quel métier ! (2009).

Jim Holt, Petite Philosophie des blagues et autres facéties (2008).

Georges Minois, Histoire du rire et de la dérision (2000).

Olivier Mongin, Éclats de rire. Variations sur le corps comique (2001).

Valère Novarina, Pour Louis de Funès (1989).

Robert Provine, Le Rire, sa vie, son œuvre : le plus humain des comportements expliqué par la science (2003).

Jean-Michel Ribes, Le Rire de Résistance, de Diogène à Charlie Hebdo (2007).

Éric Smadja, Le Rire, Que sais-je ? (1993).

 

Films, documents iconographiques, bandes dessinées

D. Boon, Bienvenue chez les Ch'tis (2008).

C. Chaplin, Le Dictateur (1940).

B. Edwards, The Party (1968).

M. Hazanavicius, OSS117 Rio ne répond plus (2008).

G. Lautner, Les Tontons flingueurs (1963).

P. Leconte, Les Bronzés (1978), Ridicule (1995).

J. Lewis, Docteur Jerry et Mister Love (1963).

E. Lubitsch, To be or not to be (1942).

G. Oury, Les Aventures de Rabbi Jacob (1973).

J.-M. Poiré, Le père Noël est une ordure (1982).

F. Veber, Le Dîner de cons (1998).

J. Tati, Les Vacances de Monsieur Hulot (1953), Mon oncle (1958).

L. Tirard, Le Petit Nicolas (2009).

B. Wilder, Certains l'aiment chaud (1959).

Caricaturistes du XIX° siècle : Daumier, A. Gill.

Dessins de presse contemporaine : Cabu, Siné, Plantu, Wolinski.

Bandes dessinées humoristiques : Astérix (R. Goscinny, A. Uderzo), Titeuf (ZEP).

 

 

Sites et documents internet, médias

Captations de spectacles d'humoristes : Florence Forestie, Elie Kakou, Anne Roumanoff, Elie Semoun.

Chorégraphie : Ha ! Ha ! (Maguy Marin, 2006, Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape).

Émissions TV : Les Guignols de l'info ; Les Têtes à claques ; Les Jackass ; Les films en 5 secondes (par exemple «  Amadeus en 5 secondes »).

Presse satirique : Charlie-Hebdo, Le Canard Enchaîné.

« Mourir de rire ! » Courrier international, supplément au n°978-979-980 du 1er au 18 août 2009.

« Pourquoi les Français ont besoin de rire », Le Figaro magazine, 3-03-2008

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/

Vidéo INA : « Essayons de ne pas rire avant la fin d'Hamlet », La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 13-02-1984

http://www.ina.fr/art-et-culture

 

Mots clés

Fou rire - éclats de rire - rire aux anges - rire à chaudes larmes - mourir de rire - rire sous cape - rire du bout des lèvres - rire à gorge déployée - rire jaune.

Pince-sans-rire - boute-en-train - bouffon

Divertissement - allégresse - joie - euphorie - exultation - bonheur - insouciance - gaieté - hilarité

Comédie - farce - ironie - satire - dérision - autodérision - subversion - contestation - caricature

Se moquer - blaguer - plaisanter - caricaturer

Esprit de sérieux - sens de l'humour

Rire est le propre de l'homme - Jean qui rit, Jean qui pleure - Mieux vaut en rire qu'en pleurer - Qui rit vendredi, dimanche pleurera - Rira bien qui rira le dernier

 

 

 

1 mai 2010

Nouveaux thèmes de français 2010-2011

Thèmes au programme de Culture Générale et Expression année 2010 - 2011 :

Génération(s) et Le rire : Pour quoi faire?.

4 février 2010

Tanguy : film étudié

Tanguy_affiche

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10 novembre 2009

Génération(s)

Thème n° 2 : Génération(s)

 

 

Problématique

« Génération grand bleu », « génération du baby boom », « nouvelle génération » ..., le terme « génération » parcourt les ondes, les articles de presse, les slogans publicitaires et politiques, où il est décliné sous toutes les formes.

Qu'est-ce qui définit une génération ? Une année de naissance, l'air du temps, un événement majeur ou marquant de l'Histoire, le partage de goûts, de modes, de références, de façons de parler ? Au temps du brouillage générationnel, quand s'estompent les frontières entre les âges, au temps des familles recomposées où les générations les plus diverses se côtoient, dans quelle mesure une tranche d'âge possède-t-elle encore des traits identitaires qui n'appartiennent qu'à elle ?

Qui définit une génération ? Les biologistes, les historiens, les sociologues, voire les publicitaires pour en faire un argument de vente ? Ou la génération qui précède pour parler de celle qui suit, pour la critiquer souvent parce qu'elle ne lui ressemble pas dans ses goûts, dans ses valeurs, dans ses engagements ? Ou la génération concernée pour se démarquer de celle qui la précède, et se définir dans l'immédiateté comme une génération particulière ? Ou les générations suivantes, quand la distance et la nostalgie entraînent la construction, après coup, du mythe d'une génération ?

Comment définir les liens entre les générations ? Les liens intergénérationnels s'inventent-ils de façon particulière aujourd'hui ? Les relations entre générations sont-elles nécessairement de l'ordre de l'opposition et du conflit ? N'y a-t-il pas aussi des liens de transmission, un souci de la génération qui suit à laquelle on a le devoir de transmettre un patrimoine, une histoire, une culture, une société bien organisée, un environnement bénéfique ? N'y a-t-il pas aussi des liens d'héritage, quand la mémoire, voire la faute des générations précédentes influe sur la vie des descendants ? Peut-on participer volontairement à la construction d'une nouvelle génération ?

Comment se situe-t-on par rapport à sa propre génération ? Y a-t-il une fatalité de la génération à laquelle on n'échapperait pas ? L'appartenance à une génération est-elle un confort ou un carcan ? Se sent-on appartenir à sa génération, ou bien préfère-t-on se marginaliser, sur un mode ludique, ironique ou sérieux ?

Qu'est-ce qui relève de l'individuel et du collectif dans l'identité d'une personne ? L'identité individuelle se construit-elle par rapport à sa génération, la génération de ses parents, une civilisation chargée d'une histoire longue de deux à trois mille ans ?

 

Indications bibliographiques

Ces indications ne constituent en aucun cas un programme de lectures. Elles proposent des pistes et des suggestions pour permettre à chaque enseignant de s'orienter dans la réflexion sur le thème et d'élaborer son projet pédagogique.

 

Littérature

Dino Buzzati, « Le K » : « Chasseurs de vieux »

Aimé Césaire, « Cahier d'un retour au pays natal »

Driss Chraïbi, « Succession ouverte », « La Civilisation, ma mère »

Pierre Corneille, « Horace »

Annie Ernaux, « La Place »

Laurent Gaudé, « La mort du roi Tsongor »

Sylvie Germain, « Magnus »

Bernard-Marie Koltès, « Retour au désert »

Roy Lewis, « Pourquoi j'ai mangé mon père »

Mauriac, « Le Noud de vipères »

Molière, « Les Fourberies de Scapin », « L'École des femmes »

Toni Morrison, « Beloved »

Musset, « La Confession d'un enfant du siècle » (première partie, chapitres 1 et 2)

Philip Roth, « La Pastorale américaine »

Shakespeare, « Le Roi Lear »

Vallès, « Le Bachelier »

Vitrac, « Victor ou les enfants au pouvoir »


G. Brassens, « Le Boulevard du temps qui passe »

J. Brel, « Les Bourgeois »

Simple Plan, « Generation »

The Who, « My generation »

 

Essais

C. Attias-Donfut, « Sociologie des générations : l'empreinte du temps », PUF, 1988 ; « Les Solidarités entre générations. Vieillesse, familles, État, » Nathan, 1999

C. Baudelot et R. Establet, « Avoir 30 ans en 1968 et en 1998 » ; collection L'épreuve des faits, Le Seuil 2000

R. Barthes, « Mythologies », 1957

P. Bourdieu, « La Misère du monde », 1993, dont « Paysans Aveyronnais », « L'Émancipation », et « La Malédiction »

F. Cusset, « La Décennie ou le grand cauchemar des années 80 », La Découverte, « Cahiers libres », 2006

A. Dister, « La Beat generation, la révolution hallucinée », « Découvertes », Gallimard, 1997

« Famille et société, les solidarités entre générations », ministère de la Santé, La Documentation française, 2006

S. Freud, « Totem et tabou », 1913

K. Mannheim, « Le Problème des générations », 1928

B. Préel, « Le Choc des générations », La Découverte, 2000

F. de Singly, « Libres ensemble : l'individualisme dans la vie commune », Pocket, 2003

Revue « Sciences humaines », hors série n° 4, sept-nov 2006, « Une société face à sa jeunesse » et n° 193, mai 2008, « Qui sommes-nous ? les âges de la vie bouleversés »

 

Films, documents iconographiques, bandes dessinées

« De l'autre côté », F. Akin, 2007

« Les invasions barbares », D. Arcand, 2003

« Good bye Lénin !  », W. Becker, 2003

« Tanguy », E. Chatilliez, 2001

« La vie moderne », R. Depardon, 2008

« La graine et le mulet », A. Kechiche, 2007

« Persépolis », M. Satrapi et V. Paronnaud, 2007

« Paranoïd Park », G. Van Sant, 2007

« Les Témoins », A. Téchiné, 2007

« Les Plages », A. Varda, 2008

David, « Le serment des Horaces », 1784

Goya, « Saturne dévorant un de ses enfants » (1820-1823)

Gainsborough, « La famille Gravenor » (1754)

Greuze, « Le fils ingrat » (1777), « Le fils puni » (1778)

Frans Hals, « Famille dans un paysage » (1630-1635)

Louis Le Nain, « La famille heureuse » ou « Le retour du baptême » (1642)

Michel-Ange, « Plafond de la chapelle Sixtine », « La création de l'homme » (1508-1512)

Winterhalter, « La famille de la reine Victoria » (1846)

Robert Capa, « Mort d'un Républicain »,1936

Gilles Caron, « Daniel Cohn-Bendit », 1968

Walker Evans, « Bud Fields et sa famille en Alabama », 1935

Stuart Franklin, « Place Tian An Men », 1989

Korda, « Che Guevara », 1960

Thomas Struth, « The Smith family », 1989

Claire Brétécher, « Agrippine et l'ancêtre » (2007)

Lauzier, « Souvenirs d'un jeune homme » (1983)

Wolinski, « Sales Gosses » (1999)


Sites et documents internet, médias

INAG (l'Institut universitaire Âges et générations)  http://www.cours-inag.ch/fr/bienvenue/

François de Singly : « Famille, première et deuxième modernité », U.T.L.S.

http://www.canalu.tv/canalu/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/
les_conferences_de_l_annee_2005/la_famille_aujourd_hui/famille_premiere_et_deuxieme_modernite

Revue en ligne : « Label France » : n° 51 (2003) - dossier : « France : la nouvelle génération » http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_829/colonne-droite_16677/archives-label-france_5343/les-numeros-label-france_5570/lf51-les-jeunes_10104/sommaire_11184/sommaire-no51-2003_21125.html

Retraite et société n° 35 « Conflits de générations ? » (2002) numéro en ligne ou à la Documentation française : http://www.cnav.fr/5etude/documentation/pdf/RS35.pdf

Émission « Les maternelles » de France 5 - dossier sur le rôle des grands-parents :

http://les-maternelles.france5.fr/index-fr.php?page=dossiers&dossier=1445

« Un jour une photo : les années hippies », Paris Première en association avec Paris Match, émission hebdomadaire à partir de janvier 2009

 

Mots clés

Avenir - projet - passé - mémoire - souvenirs - histoire - musée - archives départementales

Transmission - succession - héritage - dette - tradition - filiation

Compagnonnage - société - collectivité - communauté

Conflit de générations - continuité - rupture - amour paternel - amour filial - crise d'adolescence

Ancêtre - descendant - hérédité - généalogie - famille - famille recomposée

Histoire individuelle - histoire collective - intégration - inconscient collectif

Modes - codes - références culturelles - film culte, chanson culte, livre culte, objet culte - lectures et relectures

18 septembre 2009

Oral d'anglais : Présentation du stage professionnel

RENDRE COMPTE DE SON STAGE PROFESSIONNEL

Selon chaque filière de BTS, ce compte-rendu de stage en langue anglaise se déroule à la fin de votre passage à l'oral d'anglais. Il fait ainsi suite au compte-rendu oral d'un document audio, vidéo ou texte (ces trois supports pouvant vous être imposés par votre jury ou par tirage au sort!). Ce compte-rendu de stage se déroule à la fin de votre passage à l'oral d'anglais, en moyenne sur les 10 dernières minutes, et peut être suivi de questions relatives à votre domaine professionnel. Il est important de voir que cet oral a pour but de favoriser et stimuler une situation de communication.

Votre temps de préparation à l'oral d'anglais étant très limité (de 20 à 30 minutes selon les filières), il convient de préparer au mieux la présentation d'entreprise le long de votre formation afin de paraître le plus calme et confiant possible le jour J de l'épreuve... et ne pas se laisser prendre de panique par la seule partie de l'épreuve pouvant être sérieusement préparée! (La non-préparation - ou préparation "express" - de cette partie de l'oral est bien évidemment très mal perçue par les membres du jury, vous le comprendrez!) Par ce travail, le but est pour chaque stagiaire de commenter, présenter et d'expliquer son travail en entreprise et ce, dans la langue cible. Dans un soucis de polyvalence et de globalisation économique, il est primordial pour vous de connaître les expressions et termes courants du domaine professionnel. Aussi, au terme de chaque oral de BTS (dont les épreuves varient selon la filière de chacun), un temps vous est consacré pour présenter votre entreprise et vos fonctions en langue anglaise. Ce passage obligé n'est pas si simple et demande pour cela une recherche approfondie du vocabulaire et des expressions pour chaque secteur. Seule solution pour vous, travaillez régulièrement cette présentation et structurez là régulièrement. Pour cela, voici une liste de questions devant vous permettre de rédiger un rapport circonstancié de votre stage.

Etant en alternance, il s'agit pour vous de mettre en avant les différentes fonctions occupées, de montrer vos connaissances tant sur l'entreprise que sur votre travail effectué. N'oubliez pas de terminer votre oral en montrant en quoi la formation suivie vous a aidé dans votre travail en milieu professionnel. Ainsi, que retirez-vous de cette expérience?

Attention toutefois, on ne demande pas d'apprentissage "par coeur", il s'agit d'une préparation pour faciliter l'échange, la communication.

I - QUESTIONS À PROPOS DU STAGE

l/ In what company did you do your training course?

(Give the name and location of the company, describe its activities, products and customers, its workforce and working atmosphere)

   training course : stage professionel -

   customers : clients -

   workforce : personnel, employés -

   working atmosphere : ambiance de travail

2/  How long did the course last?

(Specify when it began and ended and its duration)

to last : durer

3/ Who arranged the course for you? Did the company have a record of offering training courses to students?

   to have a record of + ger. : être connu pour + inf. -

   to offer a course : proposer un stage

4/ What did you do there?

(Give a detailed description of your activities, objectives, procedures, achievements; state whether you had a tutor)

   achievements : réalisations -

   to state whether : dire si oui ou non

5/ Were you given a special project to do? If so, describe it at length.

(Specify its aims, the number of people working with you, the way it proceeded, the difficulties encountered, and whether the project was successfully completed)

   aims : buts, objectifs -

   at length : en détail

6/ What hardware and software did you use? Assess its efficiency for your work.

   to assess : évaluer -

   efficiency : efficacité

7/ How did your colleagues treat you?

8/ Did you use any English during the course? If so, when and where?

9/ Did the company offer to take you on permanently?

to take on : embaucher

10/ Would you say this course was a useful experience for you?

(Give your critical impression of the course)

II - VOCABULAIRE POUR LE COMPTE RENDU DE STAGE

l/ In what company did you do your training course?

- I did my training course at CGSAT, a small software-development company located in Coignières, with a staff of only 3 persons. The atmosphere there was family-like.

- I did my training course at SOPELEM, a Bezons-based company specialising in the development of optronics systems for civilian or military use. It has a 600-strong workforce. The atmosphere was business-like but pleasant.

2/ How long did the course last?

- The course lasted 2 years, starting on May 24, 2008 and ending on July 21, 2010.

- I did a two-year post A-level sandwich course. The company is meant to offer me a permanent contract at the end of the month of June.

- My course began on May 24, 2009 and ended on July 2nd, lasting 6 weeks.

- The course was supposed to have lasted only six weeks but I was asked to stay on another six weeks.

3/ Who arranged the course for you? Did the company have a record of offering training courses to students?

- The company approached the school for a student trainee. The company offers courses on a regular basis.

- I found the course all alone, by writing the company a letter with an enclosed resume.

- The company is not in the habit of offering courses / It is not customary for the company to offer courses.

- The course was arranged by a friend of mine, who already works in the company.

4/ What did you do there?

- My job consisted in updating a network.

- My main activity was the maintenance of the computers and peripherals of the company.

- I took part in the development of a software program intended to control a camera used for inspecting the cooling circuit of a nuclear reactor.

- I worked under the supervision of a tutor who helped me to do the development work.

- I did not have a tutor, except for the first few days of the course.

5/ Were you given a special project to do? If so, describe it at length.

- I was responsible for updating the company's network and adding a new computer to it.

- I wrote a program for editing error messages on a screen.

- I was asked to create an interface between a plotter and the CATLA CAD/CAM software program. I was helped by a professional developer already working for the company.

- I wasn't assigned any special project as my job was to help any employee faced with a hardware or software problem.

6/ What hardware and software did you use? Assess its efficiency for your work.

- I worked on a 386 PC / a Macintosh / a Unix server.

- I used the C language as a developing tool.

- I used a Turbo Pascal editor and compiler to write the program.

- I was impressed by the processing speed of the 486 PC

7/ How did your colleagues treat you?

- I was treated / They treated me

- well / in a friendly way / in a relaxed manner

- not badly / in a business-like way (avec un sérieux tout professionnel)

- indifferently (avec indifférence) / coldly

- in a hostile manner / badly

8/ Did you use any English during the course? If so, when and where?

- I used my English to read technical documentation.

- I was asked to translate a letter into French.

9/ Did the company offer to take you on permanently?

- The company being very small, it couldn't afford to hire any more programmers.

- I have been offered a post within the company (after completing my studies). I will be given priority over other applicants.

10/ Would you say this course was a useful experience for you?

- The course proved a worthwhile experience for me as it gave me the opportunity to learn a new language and to make friends with professional programmers.

- The course provided me with a chance to get first-hand experience of the working world.

FICHE-TYPE POUR RENDRE COMPTE EN ANGLAIS

DE SON STAGE PROFESSIONNEL

I - INTRODUCTION

▪ I did my internship with IBM in Paris (or in the Eastern/Western suburbs of Paris, etc.) during the summer 2009.

II - THE COMPANY

▪ The Company’s facility is located in a highly industrialized/residential area close to... .

▪ The Company employs 200 staff; among them 25 are part-time employed / have part-time jobs.

▪ The unit where I worked specializes in
- developing software packages
- designing new computer hardware/equipment
- developing new computer technology, etc.

▪ The company has connections/branches nationwide/worldwide.

▪ Every year, the company recruits a certain number of trainees to help students to get / acquire a larger professional experience, but also to take advantage of new talents and to maintain/keep a close contact/link with the world of education / the educational community.

III - ACTIVITIES

▪ Basically, as a trainee, I learned how to
- operate new machinery
- set up a new computer system/network
- implement new computer technologies
- develop new computer tools, etc.

▪ Of course, in the 1st week, I was given a tour of the facility to know my way around and understand the activities and strategies of the company. Thus I was given an introduction to the work with the company.

▪ After that, and despite the existence of several departments, I was primarly posted in / appointed to the department responsible for /dedicated to / in charge of the design of... (or I did my internship primarily in the programming department).

▪ My internship mainly consisted in
- analyzing data
- collecting information/data
- using a new device to...

▪ We worked in groups of 2/3/4 and my tutor helped me to…

IV - PERSONAL IMPRESSIONS

▪ I found the experience useful because
- I applied the things I had learned in the classroom in a real-world setting.
- It helped me to define my personal and professional future/project.

▪ Although I learned several useful skills during my internship, I wish I could have seen other parts of the company / I wish I could have spent more time working on new technologies / I wish I could have spent more time on the premises in order to see the results of my work.

V - CONCLUSION

▪ In the end, it was a valuable experience because I gained professional expertise / work experience in my particular career field.

▪ What I appreciated most was the atmosphere of trust/confidence and respect between the management and the employees.

▪ I would recommend working at IBM to anyone interested in the development of new computer tools / in computer research, etc.

ANNEXE : LE VOCABULAIRE RELATIF AU STAGE PROFESSIONNEL

un stage professionnel

a work (experience) placement (brit.) /

an internship (amér.)

chercher un stage

to look for a work placement (brit.) /

an internship (amér.)

suivre un stage en entreprise dans le cadre de son cursus

to do/take an industrial placement /

an internship in a company as part of

one’s school or university course

un stage en programmation informatique /

en communication

a placement / an internship

in computer programming /

in communications

un stage conventionné

an official internship

une convention de stage

an internship agreement

un stage rémunéré

a paid internship

un stage non rémunéré

an unpaid internship

un maître de stage

a placement supervisor, a mentor

à l’achèvement de la période de stage

at the completion/

conclusion of the placement period

un certificat de stage

a certificate of training /

a training certificate

un rapport de stage

a work experience report (brit.) /

an internship report (amér.)

une soutenance de rapport devant un jury

a viva (brit.) /

a defense (amér.)

in front of a board of examiners

un stagiaire

a trainee (brit.) /

an intern (amér.)

nous avons un stagiaire qui travaille

dans notre bureau en ce moment

we have an intern working

in our office right now

travailler comme stagiaire pour une société

to work as a trainee for a company

17 septembre 2009

Oral d'anglais : BTS NRC

Les épreuves de langues vivantes sont

exclusivement orales

.

EPREUVE DE LANGUE VIVANTE 1

Coefficient : 3

Temps de préparation : 30 mns

Entretien avec l’examinateur : 30 mns

L’entretien comportera

deux parties

:

1. compte-rendu d’un document inconnu et réactions personnelles du candidat sur le document :

Les recommandations faites pour les autres BTS tertiaires concernant la nature du document, son contenu, sa longueur, sa qualité pédagogique et sa clarté s’appliquent également au BTS Négociation Relation Clients.

2. entretien sur le projet professionnel du candidat :

Le candidat présentera brièvement un des projets professionnels, stages ou activités commerciales menés pendant ses études. L’examinateur veillera à privilégier l’échange naturel et le dialogue et sanctionnera toute récitation servile d’un texte appris par coeur. Toute aptitude au dialogue (clarté, cohérence, réactivité) sera bonifiée.

L’épreuve ayant pour but d’évaluer la compréhension et l’expression du candidat en anglais, on vérifiera sa capacité à participer à un dialogue dans la langue étrangère mené dans une perspective professionnelle, en s’interdisant toute technicité malvenue.

Le niveau de compétences requis pour les autres BTS tertiaires ainsi que la grille d’évaluation seront applicables au BTS Négociation & Relation Client.

EPREUVE DE LANGUE VIVANTE 2

Coefficient : 2

Interrogation orale : 20 mns

La définition de l’épreuve orale d’anglais LV2 est identique à la langue vivante 1

                                                         *********************************

NRC : Fiche d'évaluation - EPREUVE DE LV1

Durée et contenu de l'épreuve
Préparation : 30 minutes. Interrogation orale : 30 minutes ; coefficient 3.
L'entretien de 30 minutes comporte trois parties distinctes :
a) Compte-rendu d'un document inconnu,
b) Entretien sur un aspect du projet professionnel du candidat,
c) Sketch de vente.
On veillera, d'une part, à respecter la durée prévue pour l'épreuve (30 min.) et, d'autre part, à ce qu'elle porte sur les trois composantes prévues.

a) Compte-rendu d'un document inconnu
Durée : 10 minutes - Barème :

5 pts

Le document comportera un texte d'une longueur raisonnable (environ 400 mots) présentant un caractère commercial, économique ou social, d'actualité (un an au maximum), si possible illustré (ex. : article de journal ou de magazine, page de site internet, etc.).
D'une manière générale, le texte proposé ne doit pas présenter un caractère technique trop accentué. Il est recommandé de lui adjoindre un court lexique spécialisé au cas où le vocabulaire technique constituerait un obstacle anormal à la compréhension.
On évaluera l'aptitude du candidat à comprendre, rendre compte, et dégager l'intérêt du document par des commentaires personnels appropriés.

b) Entretien sur un aspect du projet professionnel du candidat
Durée : 10 minutes - Barème :

5 pts

Le candidat présentera brièvement dans sa globalité un des Projets Professionnels Commerciaux qu'il a menés tout au long de ses deux années d'études en STS, puis l'examinateur l'invitera à fournir des détails sur un ou plusieurs aspects particuliers de ce projet (entreprise, activité, responsabilités, missions, bilan, points positifs et négatifs, etc.).
Il est rappelé que cette partie de l'épreuve doit rester un dialogue naturel: elle ne doit pas consister en une récitation plus ou moins figée d'un texte appris par coeur. Par conséquent, aucun document écrit, sauf les notes de préparation, ne sera autorisé.
On évaluera l'aisance, la clarté et la cohérence du discours, la qualité du travail de préparation effectué au cours des études en STS (plan, vocabulaire spécifique, structures...), ainsi que l'aptitude au dialogue naturel (compréhension, réactivité...).

c) Sketch de vente
Durée : 10 minutes - Barème :

5 pts

Le candidat doit "vendre" à l'examinateur un produit sélectionné sur un document de type catalogue ou publicité en langue étrangère fourni par l'examinateur et comportant notamment un descriptif du produit, son prix, éventuellement une fiche technique, des photographies ou des dessins.
La situation de vente (par ex. porte-à-porte, magasin, téléphone, etc...) ainsi que le type de client (par ex. jeune couple dynamique, retraité, acheteur d'entreprise, etc.) seront clairement précisés au candidat par l'examinateur avant la préparation.
L'examinateur a toute liberté d'annoter préalablement le document soumis au candidat (notes lexicales, précisions concernant des faits de civilisation, etc.).
On évaluera la conviction et l'argumentation du candidat, son aptitude à la négociation en langue étrangère, ses facultés de compréhension, d'adaptation ainsi que ses réactions face au comportement de son interlocuteur.

d) Maîtrise globale de la langue étrangère
Evaluée sur toute la durée de l'épreuve - Barème :

5 pts

La maîtrise globale de la langue étrangère (compréhension, intelligibilité, prononciation, correction, richesse) fera l'objet d'une notation complémentaire.

BTS Négociation & Relation Client
Communication en LV étrangère

TB

B

AB

M

I

TI

Ø

LANGUE

Compréhension Orale

Intelligibilité

Prononciation

Correction

Richesse

DOCUMENT

Compréhension Ecrite

Compte-rendu

Commentaires personnels

PROJ. PROF.

Aisance

Clarté

Contenu & Préparation

VENTE

Présentation

Argumentation

Réactions

Assurance / Naturel

Recommandations :

·         font un effort pour soigner leur élocution et leur prononciation et qui s'efforcent de mettre de l'expression naturelle dans leur discours

·         présentent un compte-rendu synthétique du document proposé, donnent un avis personnel et évoquent le sujet traité dans un contexte plus large

·         ont préparé sérieusement la présentation de leur projet professionnel (vocabulaire et structures spécifiques) et en font un exposé vivant et naturel, en ne récitant pas un texte plus ou moins appris par coeur

·         exploitent judicieusement les caractéristiques d'un produit pour en faire ressortir les avantages (par ex. un téléphone sans fil pour une grande maison, ou un grille-pain à parois froides pour la sécurité des enfants...)

·         possèdent le vocabulaire technique spécifique nécessaire dans le domaine commercial et économique (chiffes, monnaies, qualités d'un produit, conditions de garantie, de paiement, de livraison, etc.)

·         engagent un véritable dialogue commercial avec l'examinateur et ne se contentent pas de réciter sans conviction des notes ou un monologue appris par coeur

·         veillent à varier les structures, à utiliser un vocabulaire adapté et des mots de liaison, et montrent qu'ils savent s'exprimer en employant d'autres temps que le présent

·         ne tentent pas d'inventer des mots ou d'angliciser des mots français, mais savent demander de l'aide à bon escient en langue anglaise

  • savent prendre des initiatives au lieu d'adopter une attitude d'attente passive, surtout pour le sketch de vente.

Il est recommandé aux futurs candidats de s'entraîner à utiliser une langue permettant une véritable communication dans diverses situations commerciales, c'est-à-dire de savoir exprimer le conseil, la persuasion, la capacité, la supposition, la condition, etc.

D'une manière générale les examinateurs apprécient particulièrement les candidats qui:

Les modalités indiquées pour l’ensemble des BTS tertiaires s’appliquent également au BTS Négociation & Relation Client. En revanche, les conditions de passation et le contenu de l’épreuve divergent.

17 septembre 2009

Oral d'anglais : Critères d'évaluation

L'oral d'anglais des BTS est soumis à des critères d’évaluation.

Ceux-ci concernent le fond (capacité à rendre compte, analyse ou réactions personnelles sur les divers contenus de l’entretien....), la forme (correction linguistique ou phonologique...) ainsi que l’aptitude à la communication.

Les points ainsi attribués constituent une note globale sur 20 points, coefficientée selon le niveau de langue (LV1 ou LV2) et le BTS concerné.

Exemple de Fiche d'évaluation aux oraux d'Anglais des BTS Tertiaires (sujet à modifications selon l'année de passage, la spécialité des BTS et les académies) :

SESSION 2006

Nom et Prénom du candidat :

Numéro de jury :

Centre d’examen :

Titre et nature du document

Langue vivante : 1 / 2

Compréhension et restitution (sur 4 points)

      0      1      2      3      4

Commentaires personnels (sur 4 points)

      0      1      2      3      4

:

Correction grammaticale (sur 3 points)

      0      1      2      3      4

Richesse lexicale (sur 3 points)

      0      1      2      3      4

Phonologie et accent (sur 3 points)

      0      1      2      3      4

Aptitude à communiquer : (aisance, réactivité, clarté … ) 3 points

      0      1      2      3      4

Total : /20

Observations :

17 septembre 2009

Orthographe!

Pour une révision rapide de quelques notions clés, je vous propose de naviguer jusqu'au lien suivant...

http://www.netprof.fr/Orthographe/Tous-les-cours-en-video,20,0,0.aspx

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Cahier de Texte Electronique BTS 1&2
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